Far Cry 3 (PS3)

Far-Cry-3

Jeu terminé depuis quelques semaines, Far Cry 3 fut l’heureux gagnant d’une bataille avec Hitman Absolution et Assassin’s Creed 3 en Octobre. Les faveurs avait été alors données à ce FPS, malgré deux premiers titres décevants pour Monsieur, où l’on se retrouve dans la peau de Jason Brody, touriste américain capturé par des pirates sur une île paradisiaque du pacifique. On y développe alors armes et compétences pour libérer ses amis et le peuple soumis.

Mon avis ne repose que sur la partie solo, le mode multijoueur ne m’ayant pas plus attiré que ça.

Dès l’introduction, l’immersion est totale. En commençant par l’apprentissage des touches rudimentaires du jeu, on se retrouve piégé par Vaas, leader des pirates complètement taré. Une fois cette première étape passée, le jeu s’ouvre sur l’énorme liberté qu’il offre. Le terrain de jeu est immense tant en espace qu’en relief (grande force du jeu). Dans ces premières heures, on apprend l’histoire de l’île (et de sa population opprimée par les pirates) et on se familiarise avec le système de jeu qui reste identique aux autres titres du genre. On enchaîne les missions, débloque des antennes pour accèdes aux cartes, libère les « villages de pirates » (pour moins en croiser), on pille les cadavres, on ouvre des coffres et on recommence.. cela peut paraître rapidement répétitif, surtout que niveau graphisme, passée la période de « Wow mais c’est vraiment trop beau » « la nature c’est trop bien fait #toussa », on remarque que les textures sont les mêmes, toujours les mêmes plantes, les mêmes habitations, les mêmes véhicules, les mêmes personnages.. Mais rien n’y fait, on est plongé dans cette aventure qui nous balade d’un coin à l’autre de l’île, en collectionnant armes et XP pour avoir de nouvelles compétences et en passant d’une mission réglée au couteau à celle en total bourrin.

L’histoire est cohérente même si un peu trop linéaire (alors eux ce sont les méchants, donc on y va, on les liquide tous). Le clou du jeu se situe lors de la scène où l’on doit brûler les champs de weed des pirates, sur fond de « Skrillex feat. Damian Marley – Make It Bun Dem » (la bande son du jeu est très bonne) qui met un bon gros coup de pression et nous immerge totalement dans la peau de Jason Brody [vraiment culte]. L’histoire déroule, les quêtes annexes (lettres perdues, statues perdues.. faudra juste m’expliquer à quoi elles servent) n’enlèvent rien à une certaine lassitude des effets de répétition du jeu.

Sans spoiler, la fin laisse un goût amer, une grosse impression de bâclé  les combats finaux se résument à des « croix – triangle – carré », on aurait pu espérer mieux après avoir enchaîner (répéter ?) les missions. Scène finale (l’une ou l’autre) et je ne continuerai pas à finir les quêtes annexes. En somme, un système de jeu (FPS à monde ouvert) qui me plaît beaucoup (ma référence restant Red Dead Redemption), où on shoot sans vraiment de difficulté, on avance à un bon rythme dans un espace de jeu énorme, mais on se lasse rapidement de la répétition des missions, des éléments, des environnements.

Note : 7/10

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