Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père.
Brusquement, la nature s’emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d’aurochs.
Avec la montée des eaux, l’irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue.
Madame : De nombreuses critiques positives, de multiples nominations, une affiche merveilleuse : autant d’arguments qui m’ont poussée à regarder ce film même si la bande-annonce ne me paraissait pas très prometteuse. Hushpuppy et son père vivent dans une sorte de bidonville du bayou de la Louisiane dans des conditions primitives mais les perturbations de la nature vont les obliger à se battre pour survivre envers et contre tout. On suit leurs aventures à travers le regard et la narration de l’attachante petite fille, véritable force de la nature. Malgré le côté surnaturel, j’ai souvent eu l’impression de regarder un documentaire plutôt attrayant tout au moins au début grâce à l’effet de surprise, mais qui a fini par m’ennuyer. Certes on peut souligner l’authentique interprétation des acteurs non-professionnels et l’audace du réalisateur d’avoir tourné dans ces conditions ; le tout a donc le mérite d’être original : c’est très poétique et inattendu, mais çà n’a pas suffit à me convaincre.
Note: 5/10
Monsieur : OK la gamine qui joue Hushpuppy a un talent fou, OK l’environnement du bayou, la photo est exceptionnelle, OK ça sent bon le film indépendant où la narration et l’action ne sont pas conformes, OK la submersion dans le bayou et cette population vraiment à part est parfaite dans le détail, mais que ce film est long et ennuyeux. La mise en place de l’histoire est longue, l’évènement du film est long, la conclusion est longue. Après tout, n’est-ce pas l’effet recherché ? Une non-histoire pour tout centrer sur la vie, le ressenti d’Hushpuppy, trop peu pour m’enjouer à la vue du film. Une sorte de « Rendez-vous en terre inconnue » dans le bayou, qui intéressera les amateurs de société à part, et d’histoire plate auto-centrée sur le personnage principal.
Note: 4/10